24 heures de massacre I
Et si je une adolescente décide d’écrire un livre ? Un livre qui va aider chaque adolescent. Un livre pour s’évader, un livre à lire a chaque fois qu’on se dit que la vie est injuste. Un livre qui montre que faut prendre la vie telle qu’elle est. Que faut accepter les défis de la vie.
Et si je commençais par la fin ? Sa mort. Ma mort. La mienne. Tout a fait, c'est débile. Comment puis-je écrire si je suis morte.
Je vous explique ? Je ne sais pas quel âge j'en ai. Je suis une fille ce qui est sûre. Et mon prénom me représente. On ne va pas se faire des devinettes, on va se lancer, rentrer, vivre ma vie question d'un seul jour, 24h de massacre, et de faux bonheur.
Si on me regarde de loin, si on me juge sans me connaître, les filles penseront de moi que je suis une pute de plus, et les mecs une belle, bonne gosse. Les apparences sont trompeuses, la preuve. Je n’en suis pas ce que ne pense les autres, ni une bonasse, ni une pute, je suis cette fille, cette simple fille qui cherche juste à être heureuse.
Et maintenant qu'on revienne en arrière. Super en arrière. Huit ans. Entrain de jouer dans une balançoire, en attendant un épisode de Bob l'éponge. Je pense. "Et si papa nous fessait la surprise et s'installe a la maison." Non, impossible je suis juste entrain de rêver. Il est loin. Loin de moi, de maman, de nous. Il ne reviendra pas, sûrement pas. Et au faite pourquoi il est parti ? Nouveau job, en Espagne. Je rentre a la maison, car sinon je vais commencer à pleurer, et je trouverai aucune excuse pour maman, hier j'ai dit que Sara, m'a voler mon goûter, avant hier que la maîtresse ma punis, et les autres jours des excuses banales. Que j'arrête de lui mentir, et si je lui disais que papa me manquait ? Non. Elle va s'inquiéter. C'est bon je vais m'en sortir, je vais lui sourire et lui dire que je vais bien, que ca ne me dérange pas le fait qu'il passe deux semaines a la maison pour lui faire l'amour et s’en aller. Que ca me dérange pas de ne pas pouvoir passer du temps avec mon papa. Ce n’est pas grave, l'important c'est qu'il l'a rends heureuse. Et nous alors ? Qui est censé se battre pour notre bonheur ? Certes la vie nous apprends à être fort, mais jusqu'à quand ? Pourquoi tant de malheur ?